En quête d'Essentiel

En quête d'Essentiel

Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez vous. On est en quête d’essentiel et ces rendez-vous, on les a pris.

EQE

"Il n’y a pas de hasard Il n’y a que des rendez vous". On est en quête d’essentiel et ces rendez vous on les a pris avec des artisans du vivant…. Créateurs, sportifs, entrepreneurs. On vous propose de suivre leurs voix. Des voies qui donnent du sens à la notre. Le début d'une aventure sonore au sein d'un territoire qu'on connait plutôt bien. Une première saison#1 donc, içi, entre terre et ciel, on a vérifié qu’au milieu coule les estuaires. On y a trouvé l’eau avec les paysans de la mer ; des pécheurs de trésors ; des sportifs qui nous ont tenus en haleine. On est tombé sur des artistes, faiseurs d’émotions ; des cultivateurs, gardiens du bas ; des bergers, gardiens du haut ; des entrepreneurs, Icare des temps modernes. On est remonté à la source. Tous, sans exception, sentinelles de l’essentiel, ils nous ont fait vibrer. Alors, on a continué notre quête de l’essentiel. Et l’essentiel, ça se partage, par la voie du cœur. Et vous, c’est quoi votre essentiel ?

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Huvy Project

La mission de HUVY est d’accélérer l’accès à la dermatologie en tirant partie d’une technologie d’Intelligence Artificielle de pointe et de l’expertise médicale pour le dépistage du mélanome. Aujourd’hui, les dermatologues sont submergés par des cas qui s’avèrent bénins alors que simultanément des patients sortent du parcours de soins faute de rendez-vous. 50% d’entre eux renonceront à aller voir un spécialiste, face à des délais pouvant prendre plusieurs mois. La prise en charge tardive augmente les risques pour les patients.

L’objectif d'HUVY est de faciliter un diagnostic plus précoce en proposant une aide aux professionnels de santé grâce à une présélection des patients pour orienter en priorité les cas suspects. (Source www.huvy.fr)

À 30 ans, Léonie Schröder, originaire de Vaux sur Mer, développe avec un de ses collègues d’école d’ingénieur, Bryan Boulé, la solution Huvy . Cette application est dores et déjà utilisé au centre Hospitalier de Royan Atlantique.

Eqe HUVY Chapitre

Chapitre 1 : Introduction et enjeu de la dermatologie

00:00:03 – 00:02:19
Présentation du podcast et de Léonie Shröder, créatrice de Huvy, une IA médicale pour le dépistage du mélanome. Mise en contexte des délais d’attente chez les dermatologues et de l’urgence potentielle des mélanomes, soulignant la nécessité d’un tri efficace des patients.

Chapitre 2 : Genèse de Huvy et problème à résoudre

00:02:20 – 00:04:54
Le déclic vient d’un diagnostic tardif dans l’entourage de l’associé et de la disponibilité de bases de données d’images. Constat des délais de 6 à 12 mois pour un rendez-vous et volonté de créer un parcours de prévention avec un premier test via photo pour prioriser les cas suspects.

Chapitre 3 : Complémentarité IA–soignants et premiers principes

00:04:54 – 00:06:59
Parcours académiques complémentaires des fondateurs entre IA de pointe et transformation des usages. Ancrage familial médical de Léonie et intégration d’une professeure d’onco-dermatologie au projet pour garantir une co-construction avec les cliniciens.

Chapitre 4 : Restaurer la confiance des dermatologues

00:07:04 – 00:09:04
Retour sur des précédents projets d’IA mal encadrés qui ont créé de la méfiance. Huvy choisit la rigueur: essais cliniques, transparence sur les limites, comités scientifiques, et communication continue pour regagner l’adhésion majoritaire des spécialistes.

Chapitre 5 : Réseau clinique et accompagnements académiques

00:09:04 – 00:11:00
Constitution progressive d’un comité de dermatologues via études cliniques et bouche-à-oreille. Soutiens d’écoles et incubateurs (Télécom SudParis, IP Paris, IMT Starter), prix et premiers financements pour développer le produit.

Chapitre 6 : Autorisation de mise sur le marché et marquage CE

00:11:00 – 00:12:53
Huvy obtient en février 2025 un marquage CE classe IIb après des audits approfondis, ouvrant la voie à la commercialisation. Les autorités valident la balance bénéfices-risques, comparable à l’évaluation d’un médicament ou d’un dispositif d’imagerie.

Chapitre 7 : Données, entraînement et protocole d’usage

00:12:53 – 00:15:32
Entraînement sur un large corpus d’images annotées issues de bases publiques et de la vraie vie, puis évaluation sur environ 3000 cas. En pratique, photo dermoscopique standardisée, analyse en dix secondes et tri en trois niveaux (rouge, orange, vert) pour orienter le parcours.

Chapitre 8 : Outil pour professionnels, pas pour le grand public

00:15:32 – 00:17:11
L’IA fournit une information au soignant qui reste décisionnaire et accompagne le patient. Le choix d’éviter l’accès direct aux patients repose sur des contraintes techniques, de protocole et pour ne pas saturer encore plus les dermatologues.

Chapitre 9 : Déploiement en soins primaires et formation

00:17:11 – 00:19:53
Huvy est destiné aux soignants de proximité (médecins généralistes, pharmaciens, infirmiers, voire kinés). Une formation courte de 1 à 2 heures assure la bonne prise de vue et le maintien de l’esprit critique pour coopérer efficacement avec l’IA.

Chapitre 10 : Application web, ergonomie et efficacité

00:19:53 – 00:22:29
Solution web multi-terminaux avec module IA, dossiers patients et suivi longitudinal. Expérience utilisateur soignée, temps moyen d’usage de 7 min 30 dont l’essentiel consacré à la pédagogie patient, et calcul IA en dix secondes.

Chapitre 11 : Performances cliniques et prudence opérationnelle

00:22:29 – 00:23:56
Au-delà du taux de “bonnes prédictions”, Huvy met en avant sensibilité et spécificité. La sensibilité atteint 96% pour détecter les malades dès le premier test, avec une spécificité permettant de filtrer une large part des lésions bénignes.

Chapitre 12 : Le nom Huvy et la vision préventive

00:23:56 – 00:25:10
Le nom s’éloigne du lexique dermato saturé par la cosmétique et fait clin d’œil aux UV, principal facteur de risque, pour sensibiliser à la prévention. L’identité souligne la transition souhaitée d’une santé curative vers une santé préventive.

CChapitre13 : Au-delà du mélanome et frontières avec la cosmétique

00:25:10 – 00:26:21
Si la priorité est médicale et débute par le mélanome, des extensions à d’autres pathologies dermatologiques sont envisagées. La frontière avec l’esthétique est fine et pourra orienter des développements futurs.

Chapitre14 : Hébergement des données et souveraineté

00:26:21 – 00:27:16
Hébergement en France sur des serveurs certifiés HDS pour garantir sécurité, conformité et confiance. Volonté de collaborer avec des acteurs locaux et européens en cohérence avec les valeurs de protection des données de santé.

Chapitre 15 : Ambition européenne et croissance des cancers cutanés

00:27:16 – 00:27:59
Le marquage CE ouvre un déploiement européen, alors que l’incidence des cancers cutanés devrait augmenter de 40% d’ici 2040. Huvy assume une ambition internationale pour répondre à un problème systémique d’accès aux soins.

Chapitre 16 : Rôle de fondatrice entre science et entrepreneuriat

00:27:59 – 00:29:34
Léonie conserve une approche d’ingénieure tout en basculant vers des fonctions de partenariat, déploiement et commercialisation. Son associé reste référent technique, tandis qu’elle conduit la phase de diffusion après l’autorisation.

Chapitre 17 : Pédagogie sur l’IA et choix des partenaires

00:29:34 – 00:31:50
Face à des usages d’IA parfois hasardeux, Huvy insiste sur la transparence, la maîtrise interne des algorithmes et la rigueur scientifique. Les recrutements et associés sont choisis pour l’alignement de valeurs et l’impact sociétal.

Chapitre 18 : Financements et accélération

00:31:50 – 00:33:28
Première levée de fonds d’environ 1,2 M€ fin 2023, mêlant capitaux privés et soutiens publics, pour financer essais cliniques et marquage CE. Une nouvelle levée est planifiée pour début 2026 afin de dupliquer les parcours et accélérer le déploiement.

Chapitre 19 : Équipe, ancrage territorial et incubations

00:33:28 – 00:34:39
Huvy compte une dizaine de salariés et bénéficie de l’accompagnement de La Rochelle Technopole. L’entreprise, née entre Paris et l’Atlantique, s’appuie sur l’écosystème local pour conseils et mises en relation.

Chapitre 20 : Déploiement à Royan, valeur terrain et logistique

00:34:39 – 00:37:22
Royan est choisi comme démonstrateur d’un territoire réel avec peu de dermatologues et des besoins forts. Malgré des lenteurs structurelles, l’hôpital et des soignants itinérants seront équipés en 2025 pour dépister et orienter les patients.

Chapitre 21 : Parcours personnel et retour aux sources

00:37:22 – 00:39:28
Léonie, originaire de Vaux-sur-Mer, décrit son parcours scolaire vers l’ingénierie et son passage en conseil. Les confinements et la rencontre avec le projet motivent un retour en Charente-Maritime, où l’équipe s’implante.

Chapitre 22 : Visibilité, reconnaissance et montée en charge

00:39:28 – 00:40:40
Trophées, labels deeptech et concours ont donné une première visibilité. L’autorisation récente entraîne une forte demande nationale, obligeant à structurer un déploiement plus rapide que prévu.

Chapitre 23 : Héritage familial médical et engagement

00:40:40 – 00:42:31
Issue d’une famille de médecins, Léonie décrit une fierté partagée et le sens de l’utilité publique. Malgré les sacrifices, elle revendique un engagement fort, désormais ancré dans la santé via l’innovation.

Chapitre 24 : Perspectives, priorités et organisation

00:42:31 – 00:44:04
Confiance renforcée par les autorités, les cliniciens et les patients, avec un enjeu de cadence et de qualité d’exécution. Les prochains défis portent sur le déploiement maîtrisé, la délégation et le recrutement des bonnes compétences.

On a parlé de :
HUVY
Centre Hospitalier de Royan
Onco-dermatologie
Institut Polytechnique de Paris (ENSAE)
La Rochelle Technopole
Trophée Emergence Charente-Maritime

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Un violon sur le sable avec Jérôme Pillement - Ep 2

Episode 2 : On est toujours sur la plage de royan avec Jérome. La scène d’un violon sur le sable se monte avec les techniciens de la ville. Beaucoup d’agitation autours de nous, et Jérome me parle du silence. Le silence du public, un silence presque miraculeux qui se joue les des soirs de concerts. On parle aussi de la programmation musicale et comment les anecdotes autour des compositeurs trouvent leur place sur la partition.

Un violon sur le sable, c’est un public, un orchestre, des artistes une équipe, des bénévoles, des copains, . c’est aussi des partenaires public et privés sans qui cette idée formidable ne pourrait pas se renouveler depuis 38 ans .

🎼 Un grand plaisir et honneur pour EQE de rencontrer le Maestro, avant les premiers concerts du violon sur le sable. Il a tenu à ce que notre premier RDV se passe in situ, sur la plage de Royan, avec tous les bruits, impondérables et l’ambiance d’une journée estivale de bord de mer. Une plage qui se transforme littéralement et qui se fait silencieuse, les soirs de concert.

Pour ce podcast, on a décide de faire plusieurs épisodes, car les interviews sont nombreuses et riches.

Depuis 1992, Jérome est directeur musical du festival "Un Violon sur le Sable" à Royan, où il dirige chaque été des concerts en plein air réunissant des solistes de renommée mondiale comme Gautier Capuçon, Natalie Dessay ou Philippe Jarrousky, devant plus de 100 000 spectateurs.

🔥 C’est son histoire et celle du violon sur le sable qu’il nous raconte aujourd’hui et durant cette semaine de concerts symphoniques (19, 22 et 25 juillet 2025) et du festival hors la plage «  Un violon sur la ville » (17 au 26 juillet 2025)

Chapitre 1 : Introduction et témoignage de Clara -9 ans

[00:00:03] – [00:01:16]

L’épisode s’ouvre avec un témoignage spontané de Clara, une jeune fille de neuf ans, qui partage son enthousiasme pour l’événement « Un Violon sur le Sable ». Clara décrit l’ambiance magique du concert sur la plage, soulignant la sensation d’être transportée dans un film grâce à la musique et la lumière. C’est une introduction vibrante qui pose le décor familial et populaire du festival.

---## Votre titre...

Chapitre 2 : Les débuts du festival et l’importance de la narration

[00:01:16] – [00:04:10]

Jérôme Pillement revient sur la première édition du festival, organisée entre amis musiciens de l’Opéra de Paris, et raconte comment il a été amené à présenter les morceaux au public. Il explique l’importance d’humaniser l’histoire des compositeurs afin de rendre leur musique accessible, en partageant des anecdotes personnelles sur leur vie. Les débuts modestes du festival, sans grande scène ni installations sophistiquées, sont évoqués avec émotion.


Chapitre 3 : L’évolution et la diversité de la programmation

[00:04:10] – [00:06:00]

Le festival prend de l’ampleur d’une estrade en bois à des soirées attirant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. Jérôme insiste sur le caractère innovant de la programmation qui mélange classique, variété et musiques de films, rendant la musique vivante et accessible à tous. Il partage des souvenirs de rencontres, parle de la portée de la musique de film, et évoque la mission de démocratisation du festival.


Chapitre 4 : La recherche constante de nouveauté

[00:06:00] – [00:08:15]

Jérôme Pillement explique que la diversité musicale est maintenue grâce à un renouvellement continu du répertoire et des invités, en évitant les répétitions d’une année à l’autre. Il détaille le travail de programmation, les discussions collectives, et la volonté de surprendre le public, en comparant le processus à l’élaboration d’un menu de chef cuisinier à partir d’ingrédients simples, mais en cherchant toujours à innover.


Chapitre 5 : Les répétitions et le travail d’équipe

[00:08:15] – [00:09:52]

La préparation avant le concert est évoquée, notamment à travers une intervention brève de Pene Patti demandant le silence avant la répétition. Jérôme explique que lors de la générale, l’esprit est plus à l’ajustement et au jugement qu’au plaisir pur de jouer. Le travail collectif de l’orchestre est valorisé, ainsi que son importance dans la réussite du festival.


Chapitre 6 : La dynamique de l’orchestre et le rôle du chef

[00:09:52] – [00:12:49]

Résumé :

Jérôme Pillement décrit sa relation avec l’orchestre, insistant sur la confiance et la connaissance mutuelle nécessaires à la réussite du concert. Il préfère le terme « conducteur » à « chef d’orchestre », soulignant l’importance de l’autorité bienveillante et de la capacité à réagir et à diriger l’ensemble. Le stress inhérent à la préparation d’un tel événement est également abordé, tout comme la gestion des imprévus le jour J.


Chapitre 7 : Témoignages de musiciens et évolution du festival

[00:13:09] – [00:14:56]

Pascal, corniste, et François, pianiste, livrent leur expérience au sein du festival, depuis ses débuts plus modestes jusqu’à sa formule actuelle plus élaborée. Ils témoignent d’une ambiance conviviale, de la fidélité du public et des musiciens, et évoquent le plaisir renouvelé, mais aussi la frustration du manque de temps. Le festival est présenté comme un espace de rencontres et de fidélisation au fil des ans.


Chapitre 8 : Le rôle des anecdotes et l’apport d’Internet

[00:14:56] – [00:17:23]

Jérôme Pillement explique que la recherche d’anecdotes sur les compositeurs et musiciens est désormais facilitée par Internet et l’aide de musicologues. Il insiste sur l’importance de raconter des histoires humaines plutôt que des faits purement musicologiques, afin de toucher émotionnellement le public. Les anecdotes servent à rapprocher les figures musicales du quotidien des spectateurs.


Chapitre 9 : L’humanité des artistes et la difficulté du métier

[00:17:23] – [00:18:45]

À travers des exemples comme Gainsbourg et Brassens, Jérôme met en lumière la fragilité et l’insatisfaction chronique des artistes, démontrant que la reconnaissance n’apporte pas toujours le bonheur. Il rappelle aussi que beaucoup de grands compositeurs ont eu des destins difficiles, et que ces histoires, pleines de contrastes et d’émotions, enrichissent le lien entre la scène et le public.


Chapitre 10 : Le sentiment d’appartenance et les valeurs partagées

[00:18:55] – [00:20:36]

Après un intermède musical et l’intervention en anglais de Pene Patti, la parole est donnée à Denis Lavaud, partenaire du festival avec sa marque de glaces. Il explique son engagement, motivé par le désir de partager du bonheur simple et accessible à tous, à travers la musique comme à travers ses glaces. Il souligne l’importance de la solidarité, de la convivialité et de la transmission de valeurs humaines au sein du festival.


Chapitre 11 : Les partenaires et l’accès pour tous

[00:20:36] – [00:22:18]

Denis Lavaud insiste sur la dimension inclusive du festival, qui propose des places gratuites et cherche à démocratiser la grande musique auprès de tous, sans distinction d’élite. Il partage sa propre histoire, l’importance de la bienveillance dans ses actions et la joie que lui apporte le fait de contribuer au bonheur des autres, tout en révélant les aspects intergénérationnels et mémoriels du festival.


Chapitre 12 : Valorisation du terroir et de la pédagogie

[00:22:18] – [00:23:06]

Fanny Marié, partenaire ostréicultrice, décrit la collaboration entre les huîtres HCM et le festival. Elle valorise la volonté commune de démocratiser et d’enseigner, tant la musique que la gastronomie locale, dans un esprit de partage sur la plage, particulièrement lors des pauses du concert, renforçant l’ancrage territorial et la convivialité de l’événement.


Chapitre 13 : Un rendez-vous populaire et intergénérationnel

[00:23:06] – [00:24:05]

Patrick Marengo, maire de Royan, souligne l’importance incontournable du festival pour la région et son caractère populaire, familial et intergénérationnel. Il insiste sur le rôle fédérateur et apaisant de l’événement dans une période difficile, et remercie au nom de la collectivité les organisateurs du Violon sur le Sable.


Chapitre 14 : Le lien avec le public et l’importance du renouvellement

[00:24:05] – [00:27:37]

Jérôme partage ses expériences lors d’autres éditions du festival dans différentes villes, révélant le sentiment de familiarité à Royan qui réduit le trac mais l’oblige à se renouveler sans cesse. Il insiste sur l’importance d’éviter la redite, pointant avec humour la nécessité de se réinventer et de maintenir une complicité unique avec le public local.


Chapitre 15 : Le mystère et la magie du silence

[00:27:37] – [00:29:25]

Jérôme s’attarde sur l’atmosphère unique créée par le silence du public, qui marque le début de chaque concert. Il décrit cet instant comme un rituel presque miraculeux, où la masse des spectateurs semble retenue dans une complicité silencieuse avec la scène, renforçant la puissance émotionnelle du spectacle vivant et le sentiment de raconter des histoires à des amis.


Chapitre 16 : L’ADN du festival : mélange, partage et découverte

[00:29:25] – [00:31:07]

Pour conclure, Jérôme rappelle les fondements du festival : offrir une grande diversité musicale, encourager la mixité des genres, la découverte d’instruments du monde entier, et présenter des compositeurs contemporains vivants. L’objectif est d’ouvrir des portes au public, de l’inviter à explorer de nouvelles musiques et de renforcer le lien affectif avec les artistes comme avec la musique elle-même.


Chapitre 17 : Conclusion et invitation

[00:31:07] – [fin]

L’épisode se termine avec une invitation à découvrir d’autres épisodes du Violon sur le Sable, réaffirmant l’attachement à la plateforme « Enquête essentielle » et à la poursuite de ce dialogue chaleureux entre artistes, public et partenaires, dans l’esprit d’ouverture et de partage qui caractérise le festival.

On a parlé :

de Ravel, de Beethoven, de Serge Gainsbourg, de Louis de Funes, de musique, de silence et de transmission et de :
Un violon sur le sable
Des glaces l'Angélys
Des Huîtres HCM
Ville de Royan
Communauté d'Agglomération Royan Atlantique


Conception, production et communication : EQE podcasts
Réalisation, montage, conception graphique : Armel Toucour
Marketing, commercialisation : Frédéric Delesque
Musique tirée des répétitions d'un Violon sur le sable. Merci à eux et Merci à Allan d'Advance Prod pour son aide.

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Un violon sur le sable avec Jérôme Pillement - Ep 1

🎼 Un grand plaisir et honneur pour EQE de rencontrer le Maestro, avant les premiers concerts du violon sur le sable. Il a tenu à ce que notre premier RDV se passe in situ, sur la plage de Royan, avec tous les bruits, impondérables et l’ambiance d’une journée estivale de bord de mer. Une plage qui se transforme littéralement et qui se fait silencieuse, les soirs de concert.

Pour ce podcast, on a décide de faire plusieurs épisodes, car les interviews sont nombreuses et riches.

Depuis 1992, Jérome est directeur musical du festival "Un Violon sur le Sable" à Royan, où il dirige chaque été des concerts en plein air réunissant des solistes de renommée mondiale comme Gautier Capuçon, Natalie Dessay ou Philippe Jarrousky, devant plus de 100 000 spectateurs.

🔥 C’est son histoire et celle du violon sur le sable qu’il nous raconte aujourd’hui et durant cette semaine de concerts symphoniques (19, 22 et 25 juillet 2025) et du festival hors la plage «  Un violon sur la ville » (17 au 26 juillet 2025)

Chapitre 1 : Introduction et ambiance de l’interview

00:00:02 - 00:01:40

Résumé :

L'épisode s'ouvre sur l'ambiance unique de la plage de Royan où se déroule l’interview de Jérôme Pillement, en plein cœur de l’été, avec bruit de fond d’enfants et de mouettes. Jérôme partage d’emblée ses impressions sur la scène en préparation du « Violon sur le sable », avec une pointe d’humour et un regard décalé sur les coulisses de l’événement.


Chapitre 2 : Premiers pas dans la musique et éveil artistique

00:01:40 - 00:05:51

Résumé :

Jérôme évoque son enfance marquée par l’enseignement du piano imposé par sa mère, son apprentissage rigoureux du solfège dès l’âge de 4 ans, et son entrée dans le monde musical. Il se confie sur la place centrale de la musique dans sa jeunesse, ainsi que sur son tempérament touche-à-tout. L’importance de la reconnaissance de son talent arrive progressivement, dans un environnement familial bourgeois.


Chapitre 3 : Doutes et détours adolescents

00:05:51 - 00:08:13

Résumé :

À l’adolescence, Jérôme commence à se détourner du piano classique, en raison de nouvelles passions et de sa volonté de s’épanouir ailleurs. Il relate le choc de l’abandon progressif du piano, la découverte de la musique collective à travers un groupe de hard rock, et sa première élaboration de projets musicaux en groupe, une expérience marquante mais humble.


Chapitre 4 : Devenir chef d’orchestre – la révélation

00:08:13 - 00:12:16

Résumé :

La vocation de chef d’orchestre émerge après avoir assisté à un concert symphonique dirigé par Solti. Cette révélation bouleverse Jérôme, qui décide d’abandonner le cursus scientifique, malgré les attentes familiales, pour s’orienter résolument vers la direction d’orchestre. Il entame alors des études musicales sérieuses, entre piano, solfège, harmonie, et musicologie, tout en poursuivant ses études supérieures par nécessité.


Chapitre 5 : Ruptures, indépendance et premières difficultés

00:12:16 - 00:14:54

Résumé :

Jérôme décrit le conflit avec son père, la rupture familiale et la nécessité de devenir autonome très jeune, en subvenant à ses propres besoins. Il expose les défis émotionnels et matériels de cette période, ainsi que le revers de la précocité et de la vie aisée vécue jusqu’alors – une expérience qui forge son caractère et sa résilience.


Chapitre 6 : Découverte du trac et rencontre déterminante

00:14:54 - 00:17:14

Résumé :

Face à la pression des concours de piano, Jérôme découvre un trac paralysant qui remet en question sa carrière d’interprète. Cependant, une rencontre avec un chef d’orchestre, Bernard Thomas, va l’aider à surmonter en partie ce problème : diriger un orchestre lui procure une énergie collective, différente de l’anxiété du soliste, et relance sa vocation.


Chapitre 7 : Premiers succès et orientation professionnelle

00:17:14 - 00:19:40

Résumé :

Grâce à cette motivation retrouvée, Jérôme poursuit ses études musicales, fréquente les concours et commence à diriger des orchestres. Il relate la création de ses premiers orchestres de jeunes et l’importance de l’enregistrement de musiques de films et de publicités, activités qui lui permettent de financer ses formations et ses voyages d’apprentissage.


Chapitre 8 : Le destin du « Violon sur le sable » et lien avec Royan

00:19:40 - 00:21:08

Résumé :

Jérôme explique comment ses collaborations entre musiciens l'amènent à rencontrer Patrice, à l’initiative avec Philippe Tranchet des premiers concerts sur la plage de Royan. Il revient sur ses souvenirs d’enfance passés sur la côte Atlantique, évoquant avec humour ses premières impressions sur Royan et son attachement à la région.


Chapitre 9 : Répétitions et enjeux du spectacle vivant

00:21:08 - 00:23:18

Résumé :

Les coulisses des répétitions sont dévoilées : la pression du temps, la nécessité de faire confiance aux musiciens, et l’importance de corriger rapidement pour donner le meilleur lors du spectacle. Jérôme partage son regard exigeant mais bienveillant sur la préparation, insistant sur le caractère éphémère et unique de chaque représentation vivante.


Chapitre 10 : Organisation et défis du festival

00:23:18 - 00:25:38

Résumé :

Philippe Tranchet prend la parole pour détailler la logistique complexe entourant chaque concert : nombre de répétitions, gestion du public, normes de sécurité et difficultés budgétaires croissantes depuis quelques années, aggravées par la crise sanitaire et économique. La résilience et la créativité sont nécessaires pour que le « Violon sur le sable » survive et innove.


Chapitre 11 : L’émotion du concert et témoignages d’artistes

00:25:38 - 00:27:14

Résumé :

Concert du 19 juillet. Ressenti du pianiste Marco Poingt. Malgré les défis, l’émotion et la magie du spectacle partagé avec le public restent au cœur de l’expérience, concluant l’épisode sur une note d’enthousiasme et de gratitude envers tous les participants.


On a parlé de.... plein de choses et de

Un violon sur le sable

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Marketing, commercialisation : Frédéric Delesque
Musique tirée des répétitions d'un Violon sur le sable. Merci à eux

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Lémodézado

"Lémodézado" : On a rencontré, Lise, Charli et Mathis lors d'un stage qu'ils ont effectué ensemble à l'Agence Outdoo Factory. Le projet de "faire" un podcast les a emballé tout de suite. Un petit brief et quelques explications techniques ont suffi à les lancer sur la piste. Curieux, lucides, inattendus. On les a laissés faire, tout en leur donnant la méthode. Ils se sont écoutés mutuellement, se sont répartis les rôles, ont écrit les textes et enregistré leurs voix. Un joli collectif était né. L'idée était de leur faire explorer un mot et ils ont eux même intitulé la série "Lémodézado". Le sujet est dans le titre !! Le premier mot qu'on a eu envie d'explorer avec eux, c'est le mot "Consentement". Un mot qu'on a pas mal entendu ces derniers mois et particulièrement le 18 juin 2025, jour où le Sénat a adopté, la proposition de loi visant à modifier la définition pénale du viol et des agressions sexuelles. Cette loi précise que "le consentement doit être libre et éclairé, spécifique, préalable et révocable. Il s'agit de "passer de la culture du viol à la culture du consentement". Alors on leur laisse la parole et on les écoute !

## On a parlé :

De pleins de choses en Off mais de consentement puisque c'était le sujet !
Lycée Cordouan
Loi sur le vote du consentement

La photo cover podcast est signée Dimworks (@dinworks instagram)

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Un immense merci à celles•eux qui font vibrer ce podcast par leur voie.

Conception, production et communication : EQE podcasts

Et pour cet épisode, c'est Lise, Charli et mathis qui ont écrit les textes, enregistré et fait le montage de leur épisode "Lémodézado"
Réalisation, montage, conception graphique EQE : Armel Toucour
Marketing, commercialisation : Frédéric Delesque
Musique : Rone "Parade"

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Seul en scène

Seul en scène, seul en mer, Emmanuel Barrère déroule le fil de son histoire, celle de sa vie et celle de son spectacle inspiré par quelques mois passés comme gardien de phare à Cordouan. Sa voie, il la suit, avec des hauts, avec des bas mais toujours plein d’allant, de sourires et de blagues prêts à dégainer. Il est sympathique Emmanuel, on discute naturellement et on est plutôt d'accord sur pas mal de sujets. Il a choisi sa famille de cœur, sa compagne, son fils et son métier. Sa vie est remplie d'idées, d'écriture, de générosité et d'ingéniosité. On attend ses dates de spectacle avec impatience et on vous tient au courant pour venir l'applaudir, sur scène.

Emmanuel jouera son spectacle "Seul en scène" en clôture du festival Contes en Seudre, à Saujon le 9 juin à 20h30.
Plus di'info >> ici

*Chapitre 1 : Le parcours d'Emmanuel et sa curiosité artistique*

[00:00:03] - [00:01:02]

L'introduction nous plonge dans la quête d'essentiel d'Emmanuel Barrère, un artiste curieux et polyvalent. Né en 1985, Emmanuel a connu une adolescence marquée par l'essor des technologies et exprime sa quête de changement à travers le théâtre et la musique. Cette approche artistique est décrite comme une exploration de nouveaux horizons.

*Chapitre 2 : La difficulté de présence et d'écoute*

[00:01:02] - [00:02:13]

Emmanuel partage ses difficultés à se concentrer sur le moment présent et à écouter vraiment l'autre, malgré son engagement dans l'art de l'improvisation. Ces obstacles sont au cœur de sa vie personnelle et professionnelle, où il tente de réunir son âme et son corps pour atteindre une présence complète.

*Chapitre 3 : L'enfance traumatisante et l'influence artistique*

[00:02:13] - [00:05:11]

Évoquant une enfance difficile marquée par un environnement familial complexe et politiquement engagé, Emmanuel souligne comment cela a façonné sa perception de la vie et son besoin de s'exprimer à travers l'art. Sa passion pour le théâtre et sa carrière de musicien punk-metal prennent racine dans cette volonté d'échapper à un passé tumultueux.

*Chapitre 4 : La dualité générationnelle et les influences parentales*

[00:05:11] - [00:07:51]

Emmanuel se décrit comme appartenant à une « génération entre deux mondes », ayant connu la transition des anciennes technologies aux nouvelles. Il parle de son père, un militant politique, et des impacts durables de son enfance sur ses motivations artistiques et personnelles.

*Chapitre 5 : Les réflexions sur l'éducation et la colère transmise*

[00:07:51] - [00:09:10]

Emmanuel réfléchit à sa propre paternité, cherchant à briser le cycle de colère qui lui a été transmis par son père. Il s'efforce de construire une relation apaisée avec son fils, souhaitant éviter les erreurs du passé et prônant une éducation où l'ambition et l'ouverture priment.

*Chapitre 6 : Parcours artistique et autodétermination*

[00:09:10] - [00:12:24]

Emmanuel décrit son parcours artistique non conventionnel, en dehors des sentiers battus académiques. Sa passion pour le théâtre et la musique punk l'ont conduit à des expériences formatrices qui ont façonné sa détermination à explorer différentes formes d'expression artistique.

*Chapitre 7 : Les milieux artistiques et la soif de renouveau*

[00:12:24] - [00:14:34]

Illustrant son passage d'un milieu culturel à un autre, Emmanuel éprouve à la fois fascination et désillusion vis-à-vis des cercles sociaux. Il aspire à de nouvelles expériences qui alimentent sa créativité, tout en restant critique vis-à-vis des limitations perçues du collectif.

*Chapitre 8 : L'importance des relations personnelles et professionnelles*

[00:14:34] - [00:16:58]

Emmanuel explore les dynamiques de ses relations personnelles, en particulier celles avec son fils et sa quête de stabilité, malgré sa vision du monde en perpétuel mouvement. Il reconnaît l'importance de l'équilibre entre sa vie personnelle et ses aspirations artistiques.

*Chapitre 9 : L'arrivée à Royan et le phare de Cordouan*

[00:16:58] - [00:20:22]

Déménagé à Royan avant le Covid, Emmanuel découvre le phare de Cordouan et en tombe sous le charme. Cette expérience pendulaire entre devenir gardien du phare et poursuivre une carrière artistique prospère lui offre un riche terreau d'inspiration et de réflexion.

*Chapitre 10 : L'imbrication de l'alimentaire et du créatif*

[00:20:22] - [00:27:13]

Emmanuel partage sa gestion de l'équilibre entre travail alimentaire et créativité. Tout en naviguant parmi divers emplois, il parvient à y voir une source d'inspiration, veillant à investir sa passion et énergie, que ce soit dans l'art ou pour subvenir à ses besoins.

*Chapitre 11 : La reconquête du monde du spectacle*

[00:27:13] - [00:29:09]

Alors qu'Emmanuel souhaite redevenir intermittent du spectacle, il aspire à réussir dans ce domaine et envisage de nouvelles opportunités. Soucieux d'assurer une stabilité économique, il continue d'explorer d'autres alternatives professionnelles.

*Chapitre 12 : L'aspiration à un équilibre de vie avec l'art*

[00:29:09] - [00:31:35]

Le rêve d'Emmanuel est de vivre librement de son art, sans les contraintes financières incessantes. Il exprime une vision d'un avenir où il conquiert une autonomie artistique, apaisée par la stabilité que lui conférerait cette indépendance.

*Chapitre 13 : Réflexions sur la colère et les peurs*

[00:31:35] - [00:33:02]

Emmanuel aborde ses émotions contradictoires, notamment ce qui réveille la colère en lui: l'injustice observée chez les adultes responsables. En même temps, il exprime des peurs autant générales que personnelles vis-à-vis de son propre reflet chez son fils.

*Chapitre 14 : Perspectives sur la technologie et l'intelligence artificielle*

[00:33:02] - [00:36:24]

Avec un regard prudent sur la technologie et l'intelligence artificielle, Emmanuel évoque ses appréhensions face aux évolutions technologiques. Bien qu'il reconnaisse les potentiels de ces outils, il explique ce qui l'inquiète et la nécessité d'un usage raisonné.

## On a parlé :

De pleins de choses !
De la dualité (et difficulté) d’être artiste
Du phare de Cordouan
Du spectacle écrit et joué par Emmanuel : « Seul en Mer »
Spectacle « Seul en mer » en résidence «salle Michel Legrand - Saint-palais-sur-mer "
Subventionné par la CARA
Itw enregistrée (désolée pour le bruit de la rue !) sur la terrasse du Pas sage à Pontaillac
La Photographie de l'affiche 3seul en mer" est signée Thibault Stipal et vous pouvez regarder son travail ici .
La photo cover podcast est signée Dimworks (@dinworks instagram)

Vous pouvez contacter Emmanuel via les réseaux

@emmanuelbarrere

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