En quête d'Essentiel

En quête d'Essentiel

Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez vous. On est en quête d’essentiel et ces rendez-vous, on les a pris.

EQE

"Il n’y a pas de hasard Il n’y a que des rendez vous". On est en quête d’essentiel et ces rendez vous on les a pris avec des artisans du vivant…. Créateurs, sportifs, entrepreneurs. On vous propose de suivre leurs voix. Des voies qui donnent du sens à la notre. Le début d'une aventure sonore au sein d'un territoire qu'on connait plutôt bien. Une première saison#1 donc, içi, entre terre et ciel, on a vérifié qu’au milieu coule les estuaires. On y a trouvé l’eau avec les paysans de la mer ; des pécheurs de trésors ; des sportifs qui nous ont tenus en haleine. On est tombé sur des artistes, faiseurs d’émotions ; des cultivateurs, gardiens du bas ; des bergers, gardiens du haut ; des entrepreneurs, Icare des temps modernes. On est remonté à la source. Tous, sans exception, sentinelles de l’essentiel, ils nous ont fait vibrer. Alors, on a continué notre quête de l’essentiel. Et l’essentiel, ça se partage, par la voie du cœur. Et vous, c’est quoi votre essentiel ?

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Le Challenge Tom Besson Gazon : un triathlon pour tous, entre effort et solidarité

À Royan, le Challenge Tom Besson Gazon réunit chaque année plus de 1200 élèves du CE2 à la 6e pour un triathlon pas comme les autres. Ici, pas de podium ni de chrono mais la joie de participer, de persévérer, d’apprendre ensemble. Né de la coopération entre enseignants, associations, mairie, communauté de communes et bénévoles, ce projet inclusif met en mouvement tout un territoire autour des valeurs de solidarité, égalité et confiance.

SOMMAIRE

- Le Challenge Tom Besson Gazon est un triathlon scolaire inclusif et citoyen à Royan réunissant plus de 1200 élèves du CE2 à la 6e, articulé autour des valeurs de persévérance, solidarité, partage, plaisir et participation.

- Né en 2021 dans le sillage des priorités “savoir nager” et “savoir rouler”, il associe Éducation nationale, ASSRA, mairie, associations et partenaires privés, avec un dispositif logistique important et 40 bénévoles/jour.

- Le projet va au-delà du sport: livret pédagogique, ateliers secourisme/environnement/arts visuels, débats égalité filles-garçons, inclusion (adaptations, “joker”), distances modulées par anneaux olympiques sans classement, récompensant l’effort et l’objectif personnel.

- Les bénéfices observés sont physiques, psychologiques et sociaux (autonomie, confiance, émotion à l’arrivée, coopération), touchant aussi les familles et renforçant l’égalité des chances grâce à la gratuité hors transport et l’accès des écoles QPV/rurales.

- Le dispositif s’est professionnalisé (parc vélo, transitions, sécurité, site “zéro déchet” en progression), pérennisé par des conventions pluriannuelles, et inspire d’autres initiatives locales tout en restant difficile à répliquer sans l’“écosystème” humain et territorial réuni à Royan.

CHAPITRES

1 - Présentation du challenge et valeurs fondatrices (00:00:07 – 00:01:28)
Ouverture sur l’esprit du challenge Tom Besson Gazon: un triathlon scolaire mêlant sport, éducation et citoyenneté, ancré dans les valeurs olympiques de persévérance, solidarité, partage, plaisir et participation. Annonce de la 4e édition, de son cadre à Royan et des publics concernés, avec un témoignage d’enfant sur l’entraide et le fair-play.

2 - Portraits des acteurs clés (00:01:28 – 00:05:10)
Présentation de Tom Besson Gazon, athlète de sauvetage sportif et parrain du défi, puis de Thierry Lys (ASSRA) qui replace le sauvetage sportif dans son histoire et ses disciplines. Arrive ensuite Laurent Rivet, conseiller pédagogique EPS à Royan, et Bernadette Vié, l’inspectrice à l’origine du projet, qui souligne la dimension éducative, la préparation et l’adhésion des familles.

3 - Genèse post-Covid et axes stratégiques (00:06:48 – 00:09:44)
Le projet naît en 2021 à l’articulation des priorités nationales “savoir nager” et “savoir rouler”, avec le triathlon comme fil rouge. La rencontre avec l’ASSRA et le retour de Bernadette Vié catalysent une vision liant sport, sauvetage, sécurité et éducation au milieu.

4- Soutien institutionnel et municipal (00:09:44 – 00:11:03)
L’adjoint aux sports de Royan confirme l’appui de la ville et le caractère partenarial du dispositif (agglomération, Éducation nationale, monde sportif). Il insiste sur la place de la jeunesse, la fonction éducative du sport et l’ambition de faire rayonner un dispositif unique. Soutien aussi de la Communauté d’Agglomération Royan Atlantique.

5 - Renforcement de l’équipe pédagogique (00:11:03 – 00:14:03)
Arrivée de Denis Barbin comme formateur EPS aux côtés de Laurent Rivet, avec une complémentarité de terrain et une vision renouvelée. L’équipe revendique un fonctionnement collaboratif, une dynamique d’amélioration continue et un esprit de “projet d’équipe” au service des élèves.

6 - De la première édition à l’architecture pédagogique (00:14:03 – 00:16:57)
Retour à une première édition modeste mais déjà structurée autour d’ateliers civiques (secourisme, dangers de l’estuaire). Clarification de la logique éducative: une préparation longue, un “jour J” scénarisé et des effets visibles et invisibles à long terme sur les élèves.

7 - Bénévolat et montée en puissance logistique (00:19:02 – 00:20:54)
Des débuts “bricolés” avec proches et amis, le challenge mobilise désormais des associations locales et environ 40 bénévoles par jour. Les ressentis collectés montrent enthousiasme, satisfaction des enfants et valorisation de l’effort.

8 - Rôles d’Arnaud et Benoît, ingénierie du triathlon (00:20:54 – 00:27:34)
Deux enseignants-triathlètes, Arnaud Salmon et Benoît Charbonnier, pilotent la natation, le vélo et la course, et organisent le parc à vélos et les transitions selon les standards du triathlon fédéral. Les élèves gagnent en autonomie en respectant des règles de sécurité strictes.

9 - Préparation annuelle des classes et sécurité en mer (00:27:34 – 00:35:29)
Benoît décrit l’accompagnement en natation en milieu naturel avec des distances adaptées (25/50/100 m) et l’apprentissage progressif des transitions. La préparation s’échelonne sur l’année (piscine, course, vélo, enchaînements), avec simulations pour gagner en efficacité et confiance.

10 - Engagement des enseignants et dynamique de réussite (00:35:29 – 00:38:03)
Les enseignants s’impliquent réellement en amont, et les élèves arrivent prêts et motivés. La journée valorise l’autonomie et la coopération, et l’adhésion est renforcée par le caractère volontaire des classes participantes.

11 - Les “défis anneaux” et le challenge sans classement (00:38:03 – 00:41:23)
Les distances sont codées par couleurs des anneaux olympiques, du plus accessible au plus exigeant, pour fixer un défi personnel. Absence de classement: chacun vise son objectif, et les élèves s’encouragent mutuellement, incarnant les valeurs du triathlon et du sauvetage.

12 - Valeurs sportives, respect et transmission (00:41:23 – 00:43:45)
Tom et Thierry Lys partagent des exemples concrets d’entraide en compétition de sauvetage. Le sport est présenté comme école de la vie, transmettant respect, dépassement de soi et esprit d’équipe aux enfants.

13 - Construction de soi et littératie physique (00:43:45 – 00:47:21)
Le projet nourrit la confiance, les compétences psychosociales et l’émancipation des élèves. Sur la ligne d’arrivée, l’émotion témoigne d’un accomplissement personnel fondateur, qui impacte aussi le regard des parents et parfois leurs propres pratiques sportives.

14 - Inclusion et égalité des chances (00:47:21 – 00:52:47)
Le challenge favorise l’accès de tous, y compris écoles rurales et QPV, grâce à des financements publics et des adaptations. Des ateliers transversaux (égalité filles-garçons, artistiques, citoyens) complètent la journée, inscrite dans le projet académique.

15 - Cérémonial et arts visuels au service des valeurs (00:52:47 – 00:56:07)
Lancement de la journée avec un défilé olympique. L’atelier arts plastiques conçoit drapeaux et fanions autour des valeurs du sport, engageant un travail annuel en classe et une restitution collective visible sur site et lors d’autres événements de la commune.

16 - Inclusion opérationnelle et dispositifs “joker” (00:56:07 – 00:57:05)
Le parcours s’adapte aux capacités de chacun: alternatives (trottinette), relais “joker” pour compenser une épreuve non réalisable, et refus de toute exclusion. L’objectif est que chaque enfant participe au défi.

17 - Écocitoyenneté et édition 2026 “tout-vert” (00:57:05 – 01:02:34)
Sensibilisation environnementale par des gestes concrets: pique-nique zéro déchet, ramassage spontané de déchets sur la plage, économies d’eau et ateliers sur la pollution marine. L’édition actuelle vise le “tout-vert”, prélude à une future édition centrée sur le développement durable.

18 - Reconnaissance nationale et conditions de réplication (01:02:52 – 01:06:10)
Le projet est signalé jusqu’au sommet de l’État comme unique en France. Sa reproduction exige un écosystème complet: enseignants engagés, club de sauvetage, porteur de projet, soutien municipal et réseau de partenaires, le tout soudé par des rencontres humaines décisives.

19 - Partenariats et essaimage vers le monde adulte (01:06:10 – 01:08:39)
Partenariats privés (Royan By Cycles, Décathlon) et synergie avec la “course des boîtes” qui utilise le site et finance la venue de Stéphane Diagana pour promouvoir l’activité physique. Convergence des valeurs entre école et entreprise autour du collectif et de la santé.

20 - Pérennisation, motivations et conclusion (01:08:39 – end)
Les intervenants soulignent la motivation des enfants, la présence du champion Tom Besson Gazon, la sécurisation par l’ASSRA et une convention triennale avec la ville pour stabiliser les moyens. Derniers mots sur la “ruche” collective que constitue le challenge, sa joie partagée de voir progresser ce challenge, événement unique en France.

On a parlé avec :

Tom Besson Gazon : Champion du monde de sauvetage en mer

Laurent Rivet : Conseiller pédagogique à l'Inspection de l’Éducation Nationale à Royan

Denis Barbin : Conseiller pédagogique à l'Inspection de l’Éducation Nationale à Royan

Thierry Lys : Président de l'association de sauvetage et secourisme Royan Atlantique - ASSRA.

Bernadette Vié : Ancienne Inspectrice de l’Éducation Nationale à Royan, initiatrice du projet

Arnaud Salmon : Triathlète et directeur de l'école d'Ars sur Gironde

Benoît Charbonnier: Traileur et enseignant à l’école La Seudre - Saujon

Jean-Michel Denis : Adjoint en charge des sports de la ville de Royan)

et ... les enfants des écoles de la circonscription de Royan, venus participer au challenge, des bénévoles, des enseignants
des parents d’élèves.
Merci à eux d’avoir bien voulu répondre à mes questions lors de ce challenge.

Des liens utiles :

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Thibault Stipal, photographe

On est en quête d’essentiel et aujourd’hui le rendez vous, on l’a pris avec Thibault Stipal, photographe, amoureux de l’image fixe, du cinéma et de la création artistique sous toutes ses formes. En 2020, Thibault est retourné à ses origines royannaises : il fait de la maison familiale, son lieu de vie et son atelier. Thibault ne mâche pas ses mots, ni son énergie pour partager, rencontrer transmettre et faire de l’Art un champs des possibles entre ombre et lumière.

Thibault Stipal expose à Bordeaux : "Regards de femmes. Quand les portraits racontent des vies".

du 29 octobre au 14 novembre 2025. Hôtel de Ragueneau

SOMMAIRE

- 1 - Photographe portraitiste revenu à Royan en 2020, Thibault Stipal vit et crée dans la maison familiale, qu’il transforme en atelier et lieu de rendez-vous culturels.

- 2 - Il revendique une approche sociologique et énergétique des rencontres, crée des “clans/familles” dans la vie et dans ses projets, et voit la photo comme une rencontre d’énergies.

- 3 - Formé aux Gobelins après un passage en école de commerce, il a débuté en argentique, a peiné à passer au numérique, et défend une technique maîtrisée pour éviter la dépendance à la post‑production.

- 4 - Sa signature lumineuse, nourrie du clair‑obscur (Caravage, Goya) et de références cinéma, met en scène la part d’ombre des personnes; ses influences majeures incluent Peter Lindbergh, Helmut Newton, Mondino, Tim Walker et Courtney Roy.

- 5 - Ses séries (Androgyne, Rock, Cicatrices/“Or”, Le Baiser) traitent liberté, identité et corps cabossés; il shoote peu mais juste, privilégie l’observation, et associe souvent textes et images pour une dimension poétique.

- 6 - Très investi localement (jury d’art, Festival du film de Royan), il croit que l’art fait évoluer les mentalités mieux que la colère, critique l’IA perçue comme palliatif paresseux, et défend fermement le droit d’auteur.

- 7 - La moto et les voyages nourrissent sa quête de liberté, mais il photographie peu en voyage; en commande, il impose sa lumière artificielle pour s’adapter à toute contrainte et “apprivoise” ses sujets.

- 8 - Actualité: EXPOSITION “Regards de femmes, quand les portraits racontent des vies" à l’Hôtel de Ragueneau (Bordeaux, 9 oct.–14 nov.). Avec l’association PromoFemmes célébrant l’intégration et le dialogue, dédié à des rencontres fortes et à la transmission.

*CHAPITRES

Présentation de Thibault et retour à Royan 00:00:07 – 00:01:26

Présentation de Thibault Stipal, photographe revenu à Royan en 2020, installé dans la maison familiale qui est aussi son atelier. Il évoque son rapport aux « clans » et aux familles d’amis, et l’importance de donner du sens à sa vie et à son lieu.

Apprendre à ralentir et s’ancrer localement 00:01:26 – 00:03:01

Thibault explique avoir réappris à « ne rien faire » pour mieux réfléchir et diminuer la pression après Paris. À Royan, il lit, roule à moto et s’implique dans des causes culturelles locales, jurys et festival du film, pour contribuer à sa ville natale.

Former des « clans » en art et dans la vie 00:03:01 – 00:05:27

Réaction à une citation sur sa tendance à créer des familles réelles ou inventées dans ses séries (Androgynes, Rock). Il revendique une approche sociologique, castant des personnes pour construire des groupes cohérents, reflet de son goût pour l’observation.

Parcours géographique et choix des Gobelins 00:05:31 – 00:08:38

Parcours de Royan à Bordeaux puis Paris, avec étapes à Madrid, Édimbourg, Grenade, Londres et Bruxelles. Son entrée aux Gobelins naît de stages en agence de publicité; il décrit un concours très technique, difficile pour lui malgré sa motivation artistique.

Apprentissage technique, du numérique aux calques 00:08:38 – 00:11:23

Il raconte sa difficulté initiale avec des concepts techniques (Photoshop, calques) et le besoin d’apprendre en faisant. Le passage de l’argentique au numérique fut ardu, entre câbles, logiciels et bugs, avant une maîtrise progressive des outils.

Lieux, énergies et ancrage dans la maison familiale 00:11:23 – 00:13:49

Pour Thibault, tout est énergie, des personnes aux lieux. Sa maison, en rénovation continue, est un cocon façonné par lui, chargé des figures féminines de son éducation dont les prénoms figurent à l’entrée.

Héritage, atelier et « rendez-vous culturels » 00:13:49 – 00:16:23

Hérité avec son frère, la maison devient la raison de son installation à Royan pendant le Covid. Il y crée un atelier polyvalent et organise des rendez-vous culturels chez l’habitant avec son ami Marcel, retrouvant un clan d’amitiés d’enfance.

Partage, transmission et attachement au territoire 00:16:23 – 00:19:11

Sollicité par la mairie, il ramène régulièrement ses expositions à Royan et valorise le partage et la transmission (workshops aux Gobelins). Son attachement vient d’une enfance heureuse qu’il souhaite faire ressentir aux habitants, malgré une nature solitaire.

Cinéma, jeu et portraits de jurys 00:19:11 – 00:21:29

Passionné de cinéma, il s’en inspire pour ses lumières et compositions, tout en aimant le jeu théâtral. Il offre des expositions de portraits pour le festival du film.

Lumière, clair-obscur et part d’ombre 00:21:29 – 00:24:23

La définition étymologique de photographie l’amène à insister sur l’importance de la lumière. Inspiré par le Caravage et Goya, il revendique des contrastes forts pour révéler la part secrète et intime de chacun.

Influences majeures et regards sur la photographie 00:24:23 – 00:26:38

Il cite Lindbergh, Newton, Mondino, Erwin Olaf, Tim Walker et Courtney Roy parmi ses influences. Il se dit lassé des sempiternelles expositions des « classiques » décédés, plaidant pour la visibilité des artistes contemporains.

Premiers appareils, de l’automatique au manuel 00:26:38 – 00:29:56

De l’appareil jetable à un besoin thérapeutique né du deuil, il passe à des Minolta manuels, puis découvre Hasselblad, Rolleiflex et la chambre grand format aux Gobelins. La technique devient un moyen d’exploration et de consolation.

Technologies et savoir-faire mesuré 00:29:56 – 00:31:49

Sans être technophile, il s’adapte au numérique tout en regrettant la perte de « mesure ». Il critique une génération qui ne sait plus mesurer la lumière et se repose sur la postproduction, défendant la capacité à reproduire un résultat par maîtrise.

Tir nourri contre la « rafale » 00:31:49 – 00:33:59

Il distingue sa pratique de portraitiste, économe en déclenchements, de ceux qui produisent des milliers d’images sans intention. Pour lui, peu shooter suppose mieux observer et chasser la bonne image, sinon on se perd en tri et en hasard.

Droit d’auteur et charge contre l’IA 00:34:00 – 00:36:42

Il rappelle les dimensions juridiques, économiques et éthiques du droit d’auteur, indispensables à la survie des artistes. Il fustige les usages abusifs et dénigre l’IA comme palliatif pour « ignorants », refusant l’argument de la « pub gratuite ».

La rencontre photographique, rencontre et apprivoisement 00:37:01 – 00:39:45

La photo est d’abord une rencontre énergétique, impliquant séduction, apprivoisement et juste distance. Il cite une définition du portrait qui mêle proximité ajustée et adaptation à l’énergie de l’autre et du lieu.

Casting sauvage et sujets comme prétextes 00:39:45 – 00:42:00

Pour Androgynes, Rock ou « Or » (cicatrices), il pratique le casting sauvage, l’œil devenant « tête chercheuse » selon le thème. Le portrait est un prétexte à rencontrer des univers où son métier l’emmène parfois là où il n’irait pas autrement.

Après l’accomplissement, le deuil de l’œuvre 00:42:00 – 00:45:03

Une fois un projet réalisé, il évoque un vide et un deuil à faire, par analogie avec Yves Saint Laurent après ses défilés. La quête de réponses passe par l’ensemble des sujets qui tissent un fil rouge autour des êtres « cabossés ».

Thérapie personnelle et effets sur les autres 00:45:03 – 00:47:32

Il assume la dimension thérapeutique de son travail pour lui-même, tout en se réjouissant lorsque ses images aident des modèles (Octobre Rose, Cicatrices). Il note aussi les remous, procès et polémiques que ses séries peuvent susciter.

« Le Baiser » et la polémique locale 00:47:32 – 00:49:05

Sa série lumineuse et positive « Le Baiser » déclenche à Royan des dégradations et insultes de l’extrême droite, preuve que l’amour peut déranger. Il la situe comme une parenthèse sans ombres, née d’un élan amoureux.

Limites éthiques et curiosité des « monstres » 00:49:05 – 00:51:42

Il refuse ce qui nuit aux gens (paparazzi) ou le sensationnalisme de guerre pour un public indifférent. À l’inverse, il serait prêt à portraiturer des figures politiques controversées par curiosité humaine et intérêt documentaire.

Désirs de rencontres et projets en gestation 00:51:42 – 00:52:56

Sans idolâtrie, il mène des démarches de portraits par pur plaisir, comme celle d’Antoine de Caunes. Sa liste de projets est longue, même si aucun grand chantier n’est lancé à cet instant.

Liberté, jugement et textes associés 00:52:56 – 00:55:35

La liberté est un axe constant de son travail; il combat le jugement qui entrave les individus (androgynie, rock, cicatrices). Il aime associer des mots aux images pour approfondir l’intime et ancrer une poésie personnelle.

Voyage, moto et esprit d’enfance 00:55:35 – 00:58:44

Les voyages en sobriété et sans Internet nourrissent sa liberté, même s’il photographie peu en déplacement. La moto réactive une joie enfantine et transforme chaque trajet en petite aventure, avec un rapport jubilatoire à la machine.

Commandes, contraintes et constance de lumière 00:58:44 – 01:03:44

En commande, sa signature est une lumière artificielle maîtrisée qui s’adapte à tous les lieux et timings, y compris les cinq minutes dans une rue. Il raconte des négociations d’énergie avec des personnalités, jusqu’au jeu inverse avec Olivier Py.

L’art pour transformer plutôt que crier 01:03:44 – 01:06:28

Il croit à la capacité de l’art à faire bouger les mentalités plus efficacement que la colère ou la rue. Il prône films, photos et œuvres engagées pour susciter réflexion plutôt que l’escalade de la violence, concluant sur l’alliance de l’art et de l’amour.

« Regards de femmes » et l’association Promofemmes 01:06:47 – 01:12:13

Il détaille sa collaboration avec Promofemmes à Bordeaux, avec son exposition " Regards de femmes, quand les portraits racontent des vies". L’exposition célèbre les 30 ans de l’association et porte un message de dialogue, courage et chaleur humaine.

Hommage à Agnès Grégoire et conclusion 01:12:13 – end

Hommage à Agnès Grégoire, qui a su formuler la « soif de liberté » de son travail et l’a soutenu. L’épisode se conclut sur la musique et les remerciements, rappelant la vocation humaine et sensible de ses enquêtes et rencontres.

On parlé ....
De Royan
De l'école des Gobelins
Du salon « Art au Présent »
Du festival du film de Royan
Des Rendez-vous culturels : info
"Regards de femmes. Quand les portraits racontent des vie". Exposition à L'Hôtel de Ragueneau. Bordeaux

Liens (super) utiles

[Site de Thibault Stipal](https://www.thibaultstipal.com/fr)

Musique : « Night Light » de Julien Dexant Whispered Songs : Album Julien- Dexant-Whispered-songs.
Merci à Julien Dexant d'avoir accepté que sa musique accompagne cet épisode.

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Conception, production et communication : EQE podcasts
Réalisation, Itw, montage, conception graphique : Armel Toucour
Marketing, commercialisation : Frédéric Delesque
Musique intro : Rone "Parade"

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Flyin'Festival, de la musique, des copains et la mer

Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez vous.

On est en quête d’essentiel et aujourd’hui le rendez vous, on l’a pris avec Valentin, Axel et Hugo, créateurs du Flyin’Festival- qui s’est déroulé les 7 et 8 juin à St Palais sur mer, plage du Concié. Une histoire de copains, de famille, de musique, avec des doutes parfois mais du plaisir avant tout. Une histoire avec un grand H qu’on prendra plaisir à partager avec vous dans ce podcast.

Mantra et présentation du Flyin’Festival

00:00:08 – 00:01:49
Ouverture sur l’état d’esprit “pas de problème, que des solutions” et l’ambition du podcast. Présentation des trois cofondateurs (Axel, Hugo, Valentin) et de leurs rôles complémentaires au sein d’une équipe élargie de bénévoles amis et proches.

Des guinguettes au projet structuré

00:01:49 – 00:04:42
Récit des débuts à l’aérodrome pendant le Covid, des premières soirées improvisées et gratuites, au succès inattendu (500+ personnes). Prise de conscience des enjeux de sécurité et de la nécessité de professionnaliser l’organisation.

Montée en puissance et modèle bénévole

00:04:42 – 00:08:37
Structuration progressive: identité “Flyin Club”, passages payants, montage/démontage de scène, formation sur le tas tout en gardant leurs métiers. Tout est réinvesti, pas de salaires, prêt bancaire initial de 50 000 € pour lancer le festival.

Une aventure collective et itérative

00:08:37 – 00:10:50
Retour aux origines avec des sets des fondateurs et témoignages de festivaliers/organisateurs. Le projet grandit par petites marches, sans brûler d’étapes, en s’appuyant sur la communauté d’amis bénévoles.

Le site du Concié et la bataille des autorisations

00:10:50 – 00:13:13
Le choix de la plage du Concié s’impose pour son cadre face à la mer. Obtenir les autorisations a été difficile, avec des préjugés sur la musique électronique, et un travail de pédagogie pour promouvoir un événement familial et intergénérationnel.

Ouverture sous la météo capricieuse

00:13:13 – 00:14:16
Malgré le vent et la pluie, le festival ouvre avec une amélioration météo. Les équipes, rodées et soudées, finalisent les scènes et lancent les animations, dont la compétition de skate.

Inspirations et reconnaissance locale

00:14:16 – 00:16:11
Les fondateurs veulent ramener à Royan l’esprit des grands festivals découverts en Europe. La mairie, d’abord méfiante, constate leur sérieux; la réputation locale s’installe positivement.

La grande frayeur du contrôle de conformité

00:16:11 – 00:18:48
Récit de crise: l’oubli du contrôle réglementaire de la scène et de l’électricité faillit empêcher l’ouverture. Un contrôleur sauve la situation in extremis après une nuit de route; le tout sous une tempête, documenté en vidéo.

Familles engagées et cohésion renforcée

00:18:48 – 00:21:01
Parents et proches participent activement au festival, du cashless au VIP. Les témoignages reflètent fierté, bonne humeur et soulignent la dimension familiale qui soude l’équipe malgré la fatigue.

Doute, remise en question et réalité de la billetterie tardive

00:21:01 – 00:23:29
Le doute est omniprésent et moteur d’amélioration. La météo et l’achat de billets à la dernière minute génèrent du stress, désormais devenu une norme dans l’événementiel.

Capacité, imprévus et réalités d’organisation

00:23:29 – 00:24:05
Les premières éditions exigent des estimations parfois optimistes des jauges et aménagements. La leçon: rien ne se passe exactement comme prévu.

L’ADN du Flyin’Festival

00:24:05 – 00:25:27
Le cœur du projet: une bande de copains, la house music au sens large, et une ambition intergénérationnelle. Réunir familles et jeunes dans un même espace festif et bienveillant.

Écologie et prévention au cœur du site

00:25:27 – 00:26:57
Mise en place d’ecocups, LEDs, tri des déchets et équipe de ramassage de mégots. Un stand de prévention sensibilise à l’écologie, à l’alcool et aux drogues, reflet d’une responsabilité assumée.

Programmation artistique et contraintes du booking

00:26:57 – 00:30:52
Valentin détaille le processus: identité house, réseaux d’agences, négociations, exclusivités territoriales et désistements de dernière minute. Anecdotes marquantes, dont la présence de Kavinsky avant sa mise en lumière aux JO.

Accueil artistes et hospitalité “comme des copains”

00:30:52 – 00:32:15
Les artistes sont reçus avec chaleur et simplicité, impliquant familles et proches. Cette hospitalité crée une “bonne vibe” qui se ressent sur scène et renforce la réputation du festival.

Tête d’affiche Bon Entendeur - entretien

00:32:15 – 00:36:50
Présentation de Bon Entendeur, leurs méthodes de création (remixes et productions originales) et leur appréciation du cadre du festival. Le cadre marin et l’ambiance en loge participent à leur enthousiasme.

Line-up détaillé et closing des fondateurs

00:36:50 – 00:40:34
Présentation des artistes (LB à Kalaba, Terrence Parker, Ed, Teo, etc.) et de la logique de programmation par énergies. Annonce du closing du dimanche par Auguy et Thorel, un “kiff” assumé et symbolique.

Le skate comme expérience sportive fédératrice

00:40:34 – 00:41:26
Focus sur le Flyin Skate: un rendez-vous international de skateurs, goodies et cash-for-tricks, avec partenaires locaux, ajoutant une dimension sportive au festival.

Identité de marque et expérience immersive

00:41:26 – 00:42:07
Volonté de créer un univers “flying” mêlant aviation et musique, avec déco, espaces VIP immersifs, activités (tatouage, maquillage) et offre food variée pour enrichir l’expérience.

Partenariats et ancrage local

00:42:07 – 00:43:38
Hugo gère bars et marques grâce à son réseau dans les spiritueux. Les partenaires locaux, de tous secteurs, garantissent la viabilité; la légitimité grandit d’année en année.

Voix des bénévoles et public local

00:43:38 – 00:44:34
Témoignage de Julia sur l’ambiance, la gestion des moments tendus et la dimension très locale et familiale du public. Engagement bénévole renouvelé.

Fragilité économique du secteur

00:44:34 – 00:47:22
Les coûts explosent (cachés, infrastructures) tandis que les billets doivent rester accessibles. La concurrence de festivals sur-financés complique la rentabilité et pousse à se réinventer sans renier l’ADN.

Exigence interne et apprentissages collectifs

00:47:22 – 00:48:26
La communication et l’écoute internes permettent de résoudre les désaccords et d’élever la direction artistique. Chacun a gagné en expertise, avec une organisation désormais mieux répartie.

Impact personnel et conclusion

00:48:26 – end
Le festival forge des compétences transférables à leurs carrières et un leadership d’équipe à grande échelle. Clôture sur le mantra fédérateur: il n’y a pas de problème, il n’y a que des solutions.

On a parlé avec :

Valentin Augis : chargé de la partie artiste, technique et scénographie
Axel Hannezo : chargé de la création et contenu vidéo, communication
Hugo Thorel : chargé des partenariats & financements
Stéphanie, Richard, Maxence, Sam, Julia... Merci à eux

On a parlé ..

Du Flyin' club festival
De la plage du Concié à Saint palais sur Mer
Du Collectif "Bon entendeur"
Retrouvez les archives du Flyin Club

Merci à Axel de nous avoir permis de diffuser l'entretien que le Flyin a enregistré avec "Bon Entendeur".
Extraits musicaux enregistrés au Flyin'Festival - 2025

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Huvy Project

La mission de HUVY est d’accélérer l’accès à la dermatologie en tirant partie d’une technologie d’Intelligence Artificielle de pointe et de l’expertise médicale pour le dépistage du mélanome. Aujourd’hui, les dermatologues sont submergés par des cas qui s’avèrent bénins alors que simultanément des patients sortent du parcours de soins faute de rendez-vous. 50% d’entre eux renonceront à aller voir un spécialiste, face à des délais pouvant prendre plusieurs mois. La prise en charge tardive augmente les risques pour les patients.

L’objectif d'HUVY est de faciliter un diagnostic plus précoce en proposant une aide aux professionnels de santé grâce à une présélection des patients pour orienter en priorité les cas suspects. (Source www.huvy.fr)

Huvy est la première solution d’analyse par IA certifiée Dispositif Médical CE IIb en Europe (réglementation européenne 2017/745).

À 30 ans, Léonie Schröder, originaire de Vaux sur Mer, développe avec un de ses collègues d’école d’ingénieur, Bryan Boulé, la solution Huvy . Cette application est dores et déjà utilisé au centre Hospitalier de Royan Atlantique.

Eqe HUVY Chapitre

Chapitre 1 : Introduction et enjeu de la dermatologie

00:00:03 – 00:02:19
Présentation du podcast et de Léonie Shröder, créatrice de Huvy, une IA médicale pour le dépistage du mélanome. Mise en contexte des délais d’attente chez les dermatologues et de l’urgence potentielle des mélanomes, soulignant la nécessité d’un tri efficace des patients.

Chapitre 2 : Genèse de Huvy et problème à résoudre

00:02:20 – 00:04:54
Le déclic vient d’un diagnostic tardif dans l’entourage de l’associé et de la disponibilité de bases de données d’images. Constat des délais de 6 à 12 mois pour un rendez-vous et volonté de créer un parcours de prévention avec un premier test via photo pour prioriser les cas suspects.

Chapitre 3 : Complémentarité IA–soignants et premiers principes

00:04:54 – 00:06:59
Parcours académiques complémentaires des fondateurs entre IA de pointe et transformation des usages. Ancrage familial médical de Léonie et intégration d’une professeure d’onco-dermatologie au projet pour garantir une co-construction avec les cliniciens.

Chapitre 4 : Restaurer la confiance des dermatologues

00:07:04 – 00:09:04
Retour sur des précédents projets d’IA mal encadrés qui ont créé de la méfiance. Huvy choisit la rigueur: essais cliniques, transparence sur les limites, comités scientifiques, et communication continue pour regagner l’adhésion majoritaire des spécialistes.

Chapitre 5 : Réseau clinique et accompagnements académiques

00:09:04 – 00:11:00
Constitution progressive d’un comité de dermatologues via études cliniques et bouche-à-oreille. Soutiens d’écoles et incubateurs (Télécom SudParis, IP Paris, IMT Starter), prix et premiers financements pour développer le produit.

Chapitre 6 : Autorisation de mise sur le marché et marquage CE

00:11:00 – 00:12:53
Huvy obtient en février 2025 un marquage CE classe IIb après des audits approfondis, ouvrant la voie à la commercialisation. Les autorités valident la balance bénéfices-risques, comparable à l’évaluation d’un médicament ou d’un dispositif d’imagerie.

Chapitre 7 : Données, entraînement et protocole d’usage

00:12:53 – 00:15:32
Entraînement sur un large corpus d’images annotées issues de bases publiques et de la vraie vie, puis évaluation sur environ 3000 cas. En pratique, photo dermoscopique standardisée, analyse en dix secondes et tri en trois niveaux (rouge, orange, vert) pour orienter le parcours.

Chapitre 8 : Outil pour professionnels, pas pour le grand public

00:15:32 – 00:17:11
L’IA fournit une information au soignant qui reste décisionnaire et accompagne le patient. Le choix d’éviter l’accès direct aux patients repose sur des contraintes techniques, de protocole et pour ne pas saturer encore plus les dermatologues.

Chapitre 9 : Déploiement en soins primaires et formation

00:17:11 – 00:19:53
Huvy est destiné aux soignants de proximité (médecins généralistes, pharmaciens, infirmiers, voire kinés). Une formation courte de 1 à 2 heures assure la bonne prise de vue et le maintien de l’esprit critique pour coopérer efficacement avec l’IA.

Chapitre 10 : Application web, ergonomie et efficacité

00:19:53 – 00:22:29
Solution web multi-terminaux avec module IA, dossiers patients et suivi longitudinal. Expérience utilisateur soignée, temps moyen d’usage de 7 min 30 dont l’essentiel consacré à la pédagogie patient, et calcul IA en dix secondes.

Chapitre 11 : Performances cliniques et prudence opérationnelle

00:22:29 – 00:23:56
Au-delà du taux de “bonnes prédictions”, Huvy met en avant sensibilité et spécificité. La sensibilité atteint 96% pour détecter les malades dès le premier test, avec une spécificité permettant de filtrer une large part des lésions bénignes.

Chapitre 12 : Le nom Huvy et la vision préventive

00:23:56 – 00:25:10
Le nom s’éloigne du lexique dermato saturé par la cosmétique et fait clin d’œil aux UV, principal facteur de risque, pour sensibiliser à la prévention. L’identité souligne la transition souhaitée d’une santé curative vers une santé préventive.

CChapitre13 : Au-delà du mélanome et frontières avec la cosmétique

00:25:10 – 00:26:21
Si la priorité est médicale et débute par le mélanome, des extensions à d’autres pathologies dermatologiques sont envisagées. La frontière avec l’esthétique est fine et pourra orienter des développements futurs.

Chapitre14 : Hébergement des données et souveraineté

00:26:21 – 00:27:16
Hébergement en France sur des serveurs certifiés HDS pour garantir sécurité, conformité et confiance. Volonté de collaborer avec des acteurs locaux et européens en cohérence avec les valeurs de protection des données de santé.

Chapitre 15 : Ambition européenne et croissance des cancers cutanés

00:27:16 – 00:27:59
Le marquage CE ouvre un déploiement européen, alors que l’incidence des cancers cutanés devrait augmenter de 40% d’ici 2040. Huvy assume une ambition internationale pour répondre à un problème systémique d’accès aux soins.

Chapitre 16 : Rôle de fondatrice entre science et entrepreneuriat

00:27:59 – 00:29:34
Léonie conserve une approche d’ingénieure tout en basculant vers des fonctions de partenariat, déploiement et commercialisation. Son associé reste référent technique, tandis qu’elle conduit la phase de diffusion après l’autorisation.

Chapitre 17 : Pédagogie sur l’IA et choix des partenaires

00:29:34 – 00:31:50
Face à des usages d’IA parfois hasardeux, Huvy insiste sur la transparence, la maîtrise interne des algorithmes et la rigueur scientifique. Les recrutements et associés sont choisis pour l’alignement de valeurs et l’impact sociétal.

Chapitre 18 : Financements et accélération

00:31:50 – 00:33:28
Première levée de fonds d’environ 1,2 M€ fin 2023, mêlant capitaux privés et soutiens publics, pour financer essais cliniques et marquage CE. Une nouvelle levée est planifiée pour début 2026 afin de dupliquer les parcours et accélérer le déploiement.

Chapitre 19 : Équipe, ancrage territorial et incubations

00:33:28 – 00:34:39
Huvy compte une dizaine de salariés et bénéficie de l’accompagnement de La Rochelle Technopole. L’entreprise, née entre Paris et l’Atlantique, s’appuie sur l’écosystème local pour conseils et mises en relation.

Chapitre 20 : Déploiement à Royan, valeur terrain et logistique

00:34:39 – 00:37:22
Royan est choisi comme démonstrateur d’un territoire réel avec peu de dermatologues et des besoins forts. Malgré des lenteurs structurelles, l’hôpital et des soignants itinérants seront équipés en 2025 pour dépister et orienter les patients.

Chapitre 21 : Parcours personnel et retour aux sources

00:37:22 – 00:39:28
Léonie, originaire de Vaux-sur-Mer, décrit son parcours scolaire vers l’ingénierie et son passage en conseil. Les confinements et la rencontre avec le projet motivent un retour en Charente-Maritime, où l’équipe s’implante.

Chapitre 22 : Visibilité, reconnaissance et montée en charge

00:39:28 – 00:40:40
Trophées, labels deeptech et concours ont donné une première visibilité. L’autorisation récente entraîne une forte demande nationale, obligeant à structurer un déploiement plus rapide que prévu.

Chapitre 23 : Héritage familial médical et engagement

00:40:40 – 00:42:31
Issue d’une famille de médecins, Léonie décrit une fierté partagée et le sens de l’utilité publique. Malgré les sacrifices, elle revendique un engagement fort, désormais ancré dans la santé via l’innovation.

Chapitre 24 : Perspectives, priorités et organisation

00:42:31 – 00:44:04
Confiance renforcée par les autorités, les cliniciens et les patients, avec un enjeu de cadence et de qualité d’exécution. Les prochains défis portent sur le déploiement maîtrisé, la délégation et le recrutement des bonnes compétences.

On a parlé de :

HUVY
Centre Hospitalier de Royan
Onco-dermatologie
Institut Polytechnique de Paris (ENSAE)
La Rochelle Technopole
Trophée Emergence Charente-Maritime
La CARA Royan Atlantique

Ce podcast a été réalisé dans le cadre du Contrat Local de Santé de Royan Atlantique. Il a été financé grâce à la Communauté d'agglomérations de Royan Atlantique. Il est diffusé en version courte pour le podcast Microscopie, propulsé par le CLS. Merci à tous les acteurs du CLS via la CARA qui ont rendu possible cette ITW.

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Un violon sur le sable avec Jérôme Pillement - Ep 2

Episode 2 : On est toujours sur la plage de royan avec Jérome. La scène d’un violon sur le sable se monte avec les techniciens de la ville. Beaucoup d’agitation autours de nous, et Jérome me parle du silence. Le silence du public, un silence presque miraculeux qui se joue les des soirs de concerts. On parle aussi de la programmation musicale et comment les anecdotes autour des compositeurs trouvent leur place sur la partition.

Un violon sur le sable, c’est un public, un orchestre, des artistes une équipe, des bénévoles, des copains, . c’est aussi des partenaires public et privés sans qui cette idée formidable ne pourrait pas se renouveler depuis 38 ans .

🎼 Un grand plaisir et honneur pour EQE de rencontrer le Maestro, avant les premiers concerts du violon sur le sable. Il a tenu à ce que notre premier RDV se passe in situ, sur la plage de Royan, avec tous les bruits, impondérables et l’ambiance d’une journée estivale de bord de mer. Une plage qui se transforme littéralement et qui se fait silencieuse, les soirs de concert.

Pour ce podcast, on a décide de faire plusieurs épisodes, car les interviews sont nombreuses et riches.

Depuis 1992, Jérome est directeur musical du festival "Un Violon sur le Sable" à Royan, où il dirige chaque été des concerts en plein air réunissant des solistes de renommée mondiale comme Gautier Capuçon, Natalie Dessay ou Philippe Jarrousky, devant plus de 100 000 spectateurs.

🔥 C’est son histoire et celle du violon sur le sable qu’il nous raconte aujourd’hui et durant cette semaine de concerts symphoniques (19, 22 et 25 juillet 2025) et du festival hors la plage «  Un violon sur la ville » (17 au 26 juillet 2025)

Chapitre 1 : Introduction et témoignage de Clara -9 ans

[00:00:03] – [00:01:16]

L’épisode s’ouvre avec un témoignage spontané de Clara, une jeune fille de neuf ans, qui partage son enthousiasme pour l’événement « Un Violon sur le Sable ». Clara décrit l’ambiance magique du concert sur la plage, soulignant la sensation d’être transportée dans un film grâce à la musique et la lumière. C’est une introduction vibrante qui pose le décor familial et populaire du festival.

---## Votre titre...

Chapitre 2 : Les débuts du festival et l’importance de la narration

[00:01:16] – [00:04:10]

Jérôme Pillement revient sur la première édition du festival, organisée entre amis musiciens de l’Opéra de Paris, et raconte comment il a été amené à présenter les morceaux au public. Il explique l’importance d’humaniser l’histoire des compositeurs afin de rendre leur musique accessible, en partageant des anecdotes personnelles sur leur vie. Les débuts modestes du festival, sans grande scène ni installations sophistiquées, sont évoqués avec émotion.


Chapitre 3 : L’évolution et la diversité de la programmation

[00:04:10] – [00:06:00]

Le festival prend de l’ampleur d’une estrade en bois à des soirées attirant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. Jérôme insiste sur le caractère innovant de la programmation qui mélange classique, variété et musiques de films, rendant la musique vivante et accessible à tous. Il partage des souvenirs de rencontres, parle de la portée de la musique de film, et évoque la mission de démocratisation du festival.


Chapitre 4 : La recherche constante de nouveauté

[00:06:00] – [00:08:15]

Jérôme Pillement explique que la diversité musicale est maintenue grâce à un renouvellement continu du répertoire et des invités, en évitant les répétitions d’une année à l’autre. Il détaille le travail de programmation, les discussions collectives, et la volonté de surprendre le public, en comparant le processus à l’élaboration d’un menu de chef cuisinier à partir d’ingrédients simples, mais en cherchant toujours à innover.


Chapitre 5 : Les répétitions et le travail d’équipe

[00:08:15] – [00:09:52]

La préparation avant le concert est évoquée, notamment à travers une intervention brève de Pene Patti demandant le silence avant la répétition. Jérôme explique que lors de la générale, l’esprit est plus à l’ajustement et au jugement qu’au plaisir pur de jouer. Le travail collectif de l’orchestre est valorisé, ainsi que son importance dans la réussite du festival.


Chapitre 6 : La dynamique de l’orchestre et le rôle du chef

[00:09:52] – [00:12:49]

Résumé :

Jérôme Pillement décrit sa relation avec l’orchestre, insistant sur la confiance et la connaissance mutuelle nécessaires à la réussite du concert. Il préfère le terme « conducteur » à « chef d’orchestre », soulignant l’importance de l’autorité bienveillante et de la capacité à réagir et à diriger l’ensemble. Le stress inhérent à la préparation d’un tel événement est également abordé, tout comme la gestion des imprévus le jour J.


Chapitre 7 : Témoignages de musiciens et évolution du festival

[00:13:09] – [00:14:56]

Pascal, corniste, et François, pianiste, livrent leur expérience au sein du festival, depuis ses débuts plus modestes jusqu’à sa formule actuelle plus élaborée. Ils témoignent d’une ambiance conviviale, de la fidélité du public et des musiciens, et évoquent le plaisir renouvelé, mais aussi la frustration du manque de temps. Le festival est présenté comme un espace de rencontres et de fidélisation au fil des ans.


Chapitre 8 : Le rôle des anecdotes et l’apport d’Internet

[00:14:56] – [00:17:23]

Jérôme Pillement explique que la recherche d’anecdotes sur les compositeurs et musiciens est désormais facilitée par Internet et l’aide de musicologues. Il insiste sur l’importance de raconter des histoires humaines plutôt que des faits purement musicologiques, afin de toucher émotionnellement le public. Les anecdotes servent à rapprocher les figures musicales du quotidien des spectateurs.


Chapitre 9 : L’humanité des artistes et la difficulté du métier

[00:17:23] – [00:18:45]

À travers des exemples comme Gainsbourg et Brassens, Jérôme met en lumière la fragilité et l’insatisfaction chronique des artistes, démontrant que la reconnaissance n’apporte pas toujours le bonheur. Il rappelle aussi que beaucoup de grands compositeurs ont eu des destins difficiles, et que ces histoires, pleines de contrastes et d’émotions, enrichissent le lien entre la scène et le public.


Chapitre 10 : Le sentiment d’appartenance et les valeurs partagées

[00:18:55] – [00:20:36]

Après un intermède musical et l’intervention en anglais de Pene Patti, la parole est donnée à Denis Lavaud, partenaire du festival avec sa marque de glaces. Il explique son engagement, motivé par le désir de partager du bonheur simple et accessible à tous, à travers la musique comme à travers ses glaces. Il souligne l’importance de la solidarité, de la convivialité et de la transmission de valeurs humaines au sein du festival.


Chapitre 11 : Les partenaires et l’accès pour tous

[00:20:36] – [00:22:18]

Denis Lavaud insiste sur la dimension inclusive du festival, qui propose des places gratuites et cherche à démocratiser la grande musique auprès de tous, sans distinction d’élite. Il partage sa propre histoire, l’importance de la bienveillance dans ses actions et la joie que lui apporte le fait de contribuer au bonheur des autres, tout en révélant les aspects intergénérationnels et mémoriels du festival.


Chapitre 12 : Valorisation du terroir et de la pédagogie

[00:22:18] – [00:23:06]

Fanny Marié, partenaire ostréicultrice, décrit la collaboration entre les huîtres HCM et le festival. Elle valorise la volonté commune de démocratiser et d’enseigner, tant la musique que la gastronomie locale, dans un esprit de partage sur la plage, particulièrement lors des pauses du concert, renforçant l’ancrage territorial et la convivialité de l’événement.


Chapitre 13 : Un rendez-vous populaire et intergénérationnel

[00:23:06] – [00:24:05]

Patrick Marengo, maire de Royan, souligne l’importance incontournable du festival pour la région et son caractère populaire, familial et intergénérationnel. Il insiste sur le rôle fédérateur et apaisant de l’événement dans une période difficile, et remercie au nom de la collectivité les organisateurs du Violon sur le Sable.


Chapitre 14 : Le lien avec le public et l’importance du renouvellement

[00:24:05] – [00:27:37]

Jérôme partage ses expériences lors d’autres éditions du festival dans différentes villes, révélant le sentiment de familiarité à Royan qui réduit le trac mais l’oblige à se renouveler sans cesse. Il insiste sur l’importance d’éviter la redite, pointant avec humour la nécessité de se réinventer et de maintenir une complicité unique avec le public local.


Chapitre 15 : Le mystère et la magie du silence

[00:27:37] – [00:29:25]

Jérôme s’attarde sur l’atmosphère unique créée par le silence du public, qui marque le début de chaque concert. Il décrit cet instant comme un rituel presque miraculeux, où la masse des spectateurs semble retenue dans une complicité silencieuse avec la scène, renforçant la puissance émotionnelle du spectacle vivant et le sentiment de raconter des histoires à des amis.


Chapitre 16 : L’ADN du festival : mélange, partage et découverte

[00:29:25] – [00:31:07]

Pour conclure, Jérôme rappelle les fondements du festival : offrir une grande diversité musicale, encourager la mixité des genres, la découverte d’instruments du monde entier, et présenter des compositeurs contemporains vivants. L’objectif est d’ouvrir des portes au public, de l’inviter à explorer de nouvelles musiques et de renforcer le lien affectif avec les artistes comme avec la musique elle-même.


Chapitre 17 : Conclusion et invitation

[00:31:07] – [fin]

L’épisode se termine avec une invitation à découvrir d’autres épisodes du Violon sur le Sable, réaffirmant l’attachement à la plateforme « Enquête essentielle » et à la poursuite de ce dialogue chaleureux entre artistes, public et partenaires, dans l’esprit d’ouverture et de partage qui caractérise le festival.

On a parlé :

de Ravel, de Beethoven, de Serge Gainsbourg, de Louis de Funes, de musique, de silence et de transmission et de :
Un violon sur le sable
Des glaces l'Angélys
Des Huîtres HCM
Ville de Royan
Communauté d'Agglomération Royan Atlantique


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Musique tirée des répétitions d'un Violon sur le sable. Merci à eux et Merci à Allan d'Advance Prod pour son aide.