Episode 2 : On est toujours sur la plage de royan avec Jérome. La scène d’un violon sur le sable se monte avec les techniciens de la ville. Beaucoup d’agitation autours de nous, et Jérome me parle du silence. Le silence du public, un silence presque miraculeux qui se joue les des soirs de concerts. On parle aussi de la programmation musicale et comment les anecdotes autour des compositeurs trouvent leur place sur la partition.
Un violon sur le sable, c’est un public, un orchestre, des artistes une équipe, des bénévoles, des copains, . c’est aussi des partenaires public et privés sans qui cette idée formidable ne pourrait pas se renouveler depuis 38 ans .
🎼 Un grand plaisir et honneur pour EQE de rencontrer le Maestro, avant les premiers concerts du violon sur le sable. Il a tenu à ce que notre premier RDV se passe in situ, sur la plage de Royan, avec tous les bruits, impondérables et l’ambiance d’une journée estivale de bord de mer. Une plage qui se transforme littéralement et qui se fait silencieuse, les soirs de concert.
Pour ce podcast, on a décide de faire plusieurs épisodes, car les interviews sont nombreuses et riches.
Depuis 1992, Jérome est directeur musical du festival "Un Violon sur le Sable" à Royan, où il dirige chaque été des concerts en plein air réunissant des solistes de renommée mondiale comme Gautier Capuçon, Natalie Dessay ou Philippe Jarrousky, devant plus de 100 000 spectateurs.
🔥 C’est son histoire et celle du violon sur le sable qu’il nous raconte aujourd’hui et durant cette semaine de concerts symphoniques (19, 22 et 25 juillet 2025) et du festival hors la plage « Un violon sur la ville » (17 au 26 juillet 2025)
Chapitre 1 : Introduction et témoignage de Clara -9 ans
[00:00:03] – [00:01:16]
L’épisode s’ouvre avec un témoignage spontané de Clara, une jeune fille de neuf ans, qui partage son enthousiasme pour l’événement « Un Violon sur le Sable ». Clara décrit l’ambiance magique du concert sur la plage, soulignant la sensation d’être transportée dans un film grâce à la musique et la lumière. C’est une introduction vibrante qui pose le décor familial et populaire du festival.
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Chapitre 2 : Les débuts du festival et l’importance de la narration
[00:01:16] – [00:04:10]
Jérôme Pillement revient sur la première édition du festival, organisée entre amis musiciens de l’Opéra de Paris, et raconte comment il a été amené à présenter les morceaux au public. Il explique l’importance d’humaniser l’histoire des compositeurs afin de rendre leur musique accessible, en partageant des anecdotes personnelles sur leur vie. Les débuts modestes du festival, sans grande scène ni installations sophistiquées, sont évoqués avec émotion.
Chapitre 3 : L’évolution et la diversité de la programmation
[00:04:10] – [00:06:00]
Le festival prend de l’ampleur d’une estrade en bois à des soirées attirant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs. Jérôme insiste sur le caractère innovant de la programmation qui mélange classique, variété et musiques de films, rendant la musique vivante et accessible à tous. Il partage des souvenirs de rencontres, parle de la portée de la musique de film, et évoque la mission de démocratisation du festival.
Chapitre 4 : La recherche constante de nouveauté
[00:06:00] – [00:08:15]
Jérôme Pillement explique que la diversité musicale est maintenue grâce à un renouvellement continu du répertoire et des invités, en évitant les répétitions d’une année à l’autre. Il détaille le travail de programmation, les discussions collectives, et la volonté de surprendre le public, en comparant le processus à l’élaboration d’un menu de chef cuisinier à partir d’ingrédients simples, mais en cherchant toujours à innover.
Chapitre 5 : Les répétitions et le travail d’équipe
[00:08:15] – [00:09:52]
La préparation avant le concert est évoquée, notamment à travers une intervention brève de Pene Patti demandant le silence avant la répétition. Jérôme explique que lors de la générale, l’esprit est plus à l’ajustement et au jugement qu’au plaisir pur de jouer. Le travail collectif de l’orchestre est valorisé, ainsi que son importance dans la réussite du festival.
Chapitre 6 : La dynamique de l’orchestre et le rôle du chef
[00:09:52] – [00:12:49]
Résumé :
Jérôme Pillement décrit sa relation avec l’orchestre, insistant sur la confiance et la connaissance mutuelle nécessaires à la réussite du concert. Il préfère le terme « conducteur » à « chef d’orchestre », soulignant l’importance de l’autorité bienveillante et de la capacité à réagir et à diriger l’ensemble. Le stress inhérent à la préparation d’un tel événement est également abordé, tout comme la gestion des imprévus le jour J.
Chapitre 7 : Témoignages de musiciens et évolution du festival
[00:13:09] – [00:14:56]
Pascal, corniste, et François, pianiste, livrent leur expérience au sein du festival, depuis ses débuts plus modestes jusqu’à sa formule actuelle plus élaborée. Ils témoignent d’une ambiance conviviale, de la fidélité du public et des musiciens, et évoquent le plaisir renouvelé, mais aussi la frustration du manque de temps. Le festival est présenté comme un espace de rencontres et de fidélisation au fil des ans.
Chapitre 8 : Le rôle des anecdotes et l’apport d’Internet
[00:14:56] – [00:17:23]
Jérôme Pillement explique que la recherche d’anecdotes sur les compositeurs et musiciens est désormais facilitée par Internet et l’aide de musicologues. Il insiste sur l’importance de raconter des histoires humaines plutôt que des faits purement musicologiques, afin de toucher émotionnellement le public. Les anecdotes servent à rapprocher les figures musicales du quotidien des spectateurs.
Chapitre 9 : L’humanité des artistes et la difficulté du métier
[00:17:23] – [00:18:45]
À travers des exemples comme Gainsbourg et Brassens, Jérôme met en lumière la fragilité et l’insatisfaction chronique des artistes, démontrant que la reconnaissance n’apporte pas toujours le bonheur. Il rappelle aussi que beaucoup de grands compositeurs ont eu des destins difficiles, et que ces histoires, pleines de contrastes et d’émotions, enrichissent le lien entre la scène et le public.
Chapitre 10 : Le sentiment d’appartenance et les valeurs partagées
[00:18:55] – [00:20:36]
Après un intermède musical et l’intervention en anglais de Pene Patti, la parole est donnée à Denis Lavaud, partenaire du festival avec sa marque de glaces. Il explique son engagement, motivé par le désir de partager du bonheur simple et accessible à tous, à travers la musique comme à travers ses glaces. Il souligne l’importance de la solidarité, de la convivialité et de la transmission de valeurs humaines au sein du festival.
Chapitre 11 : Les partenaires et l’accès pour tous
[00:20:36] – [00:22:18]
Denis Lavaud insiste sur la dimension inclusive du festival, qui propose des places gratuites et cherche à démocratiser la grande musique auprès de tous, sans distinction d’élite. Il partage sa propre histoire, l’importance de la bienveillance dans ses actions et la joie que lui apporte le fait de contribuer au bonheur des autres, tout en révélant les aspects intergénérationnels et mémoriels du festival.
Chapitre 12 : Valorisation du terroir et de la pédagogie
[00:22:18] – [00:23:06]
Fanny Marié, partenaire ostréicultrice, décrit la collaboration entre les huîtres HCM et le festival. Elle valorise la volonté commune de démocratiser et d’enseigner, tant la musique que la gastronomie locale, dans un esprit de partage sur la plage, particulièrement lors des pauses du concert, renforçant l’ancrage territorial et la convivialité de l’événement.
Chapitre 13 : Un rendez-vous populaire et intergénérationnel
[00:23:06] – [00:24:05]
Patrick Marengo, maire de Royan, souligne l’importance incontournable du festival pour la région et son caractère populaire, familial et intergénérationnel. Il insiste sur le rôle fédérateur et apaisant de l’événement dans une période difficile, et remercie au nom de la collectivité les organisateurs du Violon sur le Sable.
Chapitre 14 : Le lien avec le public et l’importance du renouvellement
[00:24:05] – [00:27:37]
Jérôme partage ses expériences lors d’autres éditions du festival dans différentes villes, révélant le sentiment de familiarité à Royan qui réduit le trac mais l’oblige à se renouveler sans cesse. Il insiste sur l’importance d’éviter la redite, pointant avec humour la nécessité de se réinventer et de maintenir une complicité unique avec le public local.
Chapitre 15 : Le mystère et la magie du silence
[00:27:37] – [00:29:25]
Jérôme s’attarde sur l’atmosphère unique créée par le silence du public, qui marque le début de chaque concert. Il décrit cet instant comme un rituel presque miraculeux, où la masse des spectateurs semble retenue dans une complicité silencieuse avec la scène, renforçant la puissance émotionnelle du spectacle vivant et le sentiment de raconter des histoires à des amis.
Chapitre 16 : L’ADN du festival : mélange, partage et découverte
[00:29:25] – [00:31:07]
Pour conclure, Jérôme rappelle les fondements du festival : offrir une grande diversité musicale, encourager la mixité des genres, la découverte d’instruments du monde entier, et présenter des compositeurs contemporains vivants. L’objectif est d’ouvrir des portes au public, de l’inviter à explorer de nouvelles musiques et de renforcer le lien affectif avec les artistes comme avec la musique elle-même.
Chapitre 17 : Conclusion et invitation
[00:31:07] – [fin]
L’épisode se termine avec une invitation à découvrir d’autres épisodes du Violon sur le Sable, réaffirmant l’attachement à la plateforme « Enquête essentielle » et à la poursuite de ce dialogue chaleureux entre artistes, public et partenaires, dans l’esprit d’ouverture et de partage qui caractérise le festival.
On a parlé :
de Ravel, de Beethoven, de Serge Gainsbourg, de Louis de Funes, de musique, de silence et de transmission et de :
Un violon sur le sable
Des glaces l'Angélys
Des Huîtres HCM
Ville de Royan
Communauté d'Agglomération Royan Atlantique
Conception, production et communication : EQE podcasts
Réalisation, montage, conception graphique : Armel Toucour
Marketing, commercialisation : Frédéric Delesque
Musique tirée des répétitions d'un Violon sur le sable. Merci à eux et Merci à Allan d'Advance Prod pour son aide.